Vous vous levez le lundi matin en soufflant «vivement vendredi»? Vous attendez chez votre dermato et vous tombez sur cet article dans le Cosmopolitan qui parle de trouver son «ikigai»? Votre résolution de début d’année est de tout plaquer et devenir éleveur de chèvre en Namibie?
Plus sérieusement, vous sortez d’un burn-out et vous voulez vous retrouver professionnellement? Dans votre job actuel, vous frôlez le bore-out ou encore vous avez subi un licenciement collectif et vous voulez rebondir? C’est dans ces moments-là que la possibilité d’une reconversion professionnelle commence à germer dans votre esprit.
Alors que dans nos contrées occidentales européennes, la reconversion professionnelle est considérée comme un acte héroïque. Elle est tout à fait normale, voire banalisée dans les pays souffrant d’une économie bancale. Je vous vois venir, bien sûr, la motivation n’est pas la même. Lorsque les besoins primaires ne sont pas satisfaits (et je vous renvoie à la fameuse théorie de la pyramide des besoins de Maslow), l’instinct de survie, une certaine débrouillardise et une bonne dose d’audace se mettent naturellement en place et poussent le travailleur à démultiplier les expériences professionnelles, à se reconvertir en fin de compte.
Ma tante de Turquie en est l’exemple vivant: de guide touristique à employée pour la Radio Nationale Turque en passant par traductrice freelance et dernièrement tenancière d’un bar branché de la capitale, son CV serait considéré d’un œil suspect du côté ouest du continent. Toutes ses expériences refléteraient une personnalité trop instable voire farfelue.
Pourtant, ma tante de Turquie et le travailleur occidental qui rêve de reconversion ont un dénominateur commun: la pyramide des besoins de Maslow. A la différence près que notre travailleur occidental frileux se trouve en haut de la pyramide, son désir de reconversion est mû dans la majorité des cas par un désir de réalisation de soi. Et ce qui est encore plus remarquable, il s’est transformé en employeur malgré lui: il a, sans s’en rendre compte, créé de nouveaux jobs que sont le coaching professionnel et l’accompagnement pour toute personne tiraillé entre ses aspirations et une société encore trop rigide aux changements.
Dans ce cas, peut-on percevoir la reconversion professionnelle comme un mythe dont les médias seraient friands et nous vendraient du rêve? Le joujou que tous ces gourous d’un nouveau type s’en empareraient? Ou un changement de vie professionnelle à 360° serait-il réellement possible?
Tout d’abord, posez-vous la question: quel type de futur(e) reconverti(e) êtes-vous?
Vous êtes un(e) entrepreneur(e) né(e), vous avez la fougue d’un Usain Bolt, votre prochain challenge est d’aller vendre des bières belges à Copacabana et si ça ne marche pas sur une plage exotique, vous irez vendre des glaçons à un eskimo. Passez votre chemin, cet article ne vous sera pas utile.
Vous avez des mains en or; dans vos temps libres, vous êtes ébéniste et vous rêvez secrètement de vendre vos œuvres à des émirs ou vous avez une idée bien précise mais avez besoin d’informations concrètes, faites alors appel à notre ami commun: internet. Le web est une source documentaire précieuse. Entre les blogs, les couveuses d’entreprises, toutes les explications, démarches sont à portée de votre main.
Pas de chance, vous n’êtes ni dans la catégorie 1 ni dans la catégorie 2, vous n’avez aucune idée précise, vous vous posez sans cesse «se reconvertir mais en quoi?», vous avez du mal à passer à l’action ou vous enviez votre collègue, l’ébéniste talentueux qui va s’expatrier à Dubaï, alors cet article peut vous apporter quelques pistes.
Patience, Patience....La suite de ce post paraîtra dans quelques jours et vous détaillera le déroulement d'une reconversion......
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