Happy birthday! Le blog a fêté ses 1 an le 5 septembre! Soufflons toutes ensemble cette première bougie. Il y a un peu plus de 365 jours, je décidais d'entreprendre un processus de reconversion. Si on m'avait dit à l'époque que j'allais créer un blog et que ce dernier me permettrait de me lancer en tant que copywriter freelance, je ne l'aurais jamais cru! Et pourtant, c'est ce qui m'est arrivé! Est-ce dû à la chance? Au hasard? A un quelconque miracle? Pas du tout, il y a eu un vrai travail de fond et une succession de toutes une série d'étapes franchies.
En fait, ce nouvel article, c'est beaucoup plus que des célébrations , ce n'est pas que je n'aime pas les fêtes et le champagne😀 mais je pense que mon retour d'expérience peut être plus utile que de simples bulles et cotillons. D'ailleurs, le titre de ma publication de ce mois de septembre aurait pu être "J'ai testé une reconversion professionnelle pour vous" ou bien "D'ingénieure à copywriter freelance".
Sans aucun tabou et sans vous jeter de la poudre toute rose aux yeux, je vous raconte les coulisses de ma reconversion professionnelle ainsi que les 3 déclics qui m'ont poussée à sauter dans l'aventure. Vous verrez, se chercher professionnellement, cela n'a rien avoir avec une jolie histoire hollywoodienne, 3 éléments clés sont à retenir de ma reconversion. (je vous assure que je ne fais pas de fixette avec le chiffre 3, n'y voyez rien d'ésotérique non plus😉) Les aspects positifs d'une telle démarche sont certes nombreux mais avant de s'y engager , il faut être consciente des points d'attention. Je les ai relevés pour vous!😉
Après cette longue partie à propos de mon cheminement, je ferai un petit topo rapide sur mon projet d'écriture qui prend de plus en plus forme "T'as un bug? Appuie sur reset". Je parlerai également de la direction que j'aimerais donner au blog et enfin, je terminerai par ce que j'ai découvert au sujet de l'entrepreneuriat.
Alors, prêtes à vous embarquer dans ma restrospective de cette année un peu folle mais terriblement riche? Installez-vous confortablement, préparez-vous une bonne tasse de thé et lisez mon histoire (qui j'espère vous inspirera, c'est un peu le but, non? 😉)
Les coulisses de ma reconversion
"Elle était comptable, elle n'en pouvait plus des chiffres, elle a été voir une coach…Au bout de la deuxième séance, elle a compris qu'elle voulait être kinésiologue. Un an plus tard, elle ouvrait son propre cabinet et elle fut la femme la plus heureuse jusqu'au restant de ces jours…"
Euh, désolée mais si vous espérez lire ce genre de témoignage de ma part, n'allez pas plus loin car vous risquez d'être déçue, mon histoire est loin de ressembler à "Amour, gloire et beauté", la preuve….
La prise de conscience et une envie de création
Juin 2018, je n'en peux plus, je sens une boule grossir dans mon estomac. Depuis 2014, depuis mon burnout, je me cherche professionnellement. Après un arrêt de 2 ans, j'ai retrouvé un boulot tranquille dans le secteur public avec des collègues bienveillants et un management bien sympa. Mais voilà, je ne m'y sens pas à ma place. Des questions torturent alors mon esprit: "Si je ne m'y plais pas, pourquoi alors je ne retourne pas dans le secteur privé pour exercer une fonction à responsabilités comme je le faisais auparavant?" "Ai-je perdu confiance en moi?" " Pourrai-je de nouveau résister à la pression de ce genre de poste", "Mais qu'est-ce qui cloche avec moi?", "Pourquoi suis-je si hésitante?", "J'ai envie de me lancer dans un projet mais quoi?"
Pour dissoudre toutes ces pensées, je décide de me faire accompagner par Virginie. Avec elle, fini les faux semblants, j'ose enfin écouter la voie de mon coeur. Mon amour enfui pour l'écriture émerge et Elles ont osé entreprendre! naît instinctivement sans aucun calcul. Mon accompagnement avec ma coach durera jusque septembre. Au bout de ces 4 mois, j'ai enfin réponses à toutes mes questions: non, je ne retournerai pas en arrière. Non, je ne ferai pas non plus carrière chez mon nouvel employeur. Je décide de saisir l'opportunité procurée par mon épuisement professionnel: je vais me réorienter radicalement et ouvrir de nouvelles portes. En effet, avec Virginie, nous avons toutes les deux l'intuition que ce blog me servira de point d'appui pour ma reconversion et la suite va prouver que nous n'avons pas eu tort. D'un commun accord, nous stoppons les séances de coaching: je suis prête et suffisamment outillée pour continuer à cheminer toute seule.
Des débuts difficiles
Après l'euphorie de la mise en ligne du blog, je me heurte à la cruelle réalité: le web est saturé de blogs en tout genre. Sa visibilité est quasi…nulle!! Je passe des soirées et des week-ends à comprendre comment attirer du trafic sur mon site. Lectures, tutoriels, mooc, je les passe tous en revue. Pas de bol, dans mon entourage personne ne peut m'aider, je dois me débrouiller seule. Mes journées sont très longues, je commence alors une double vie: de 9h à 17h au bureau et de 20h à minuit, voire 1h du matin, je travaille sur mon blog. J'ai ce mauvais pressentiment que je ne tiendrai pas longtemps à ce rythme. De plus, mon entourage est très dubitatif par rapport à mon initiative et ne semble pas comprendre ma démarche. J'ai droit à des "tu passes beaucoup de temps pour un projet qui ne te rapporte rien"
Le 1er déclic: une lectrice!
Fin février, je continue de bloguer mais je ne sais toujours pas où cela va me mener. Je commence à ressentir de l'impatience et du découragement. Pour dire vrai, je suis même agacée. Voilà cinq ans que je me cherche, que j'entreprends des démarches pour trouver un épanouissement professionnel et je ne vois toujours rien, j'avance telle une aveugle! Entre-temps, je suis passée en temps partiel au boulot. Ce mi-temps est nécessaire pour faire avancer mon projet d'écriture démarré en 2017. Mon manager a accepté ma demande sans trop rechigner.
Et puis, un premier déclic se produit, il vient de la part d'une lectrice. Elle m'interpelle: suite à la lecture d'un de mes articles, elle a été convaincue et a décidé de passer à l'action. Mon égo est, je ne vous le cache pas, flatté. Mais après ces considérations égocentriques, je comprends qu'avec ma plume, j'ai eu le pouvoir d'influencer une personne. Je m'intéresse alors au copywriting ou « l’art de persuader avec les mots ». Cette discipline de concepteur rédacteur consiste à utiliser les mots pour vendre un produit, promouvoir une idée, un concept, une personne ou encore une entreprise. Je me renseigne et je découvre qu'une formation sera donnée en septembre à Bruxelles, je m'y inscris!
Le 2ième déclic: un job où je frôle le bore-out!
J'avais vécu un burnout et mon job actuel se transforme de plus en plus en "bullshitjob". Je frôle un bore-out imminent. Le comble! Malgré mon mi-temps, je rentre chez moi épuisée avec la seule envie de me vautrer dans le canapé. Pourtant, c'est pas faute d'avoir essayé de faire grandir ou bouger mon poste. J'ai même postulé pour des fonctions en interne! Je me suis heurtée à une certaine "inertie" dirons-nous. Mes proches, eux ne comprennent pas mon mal-être " On te fout la paix et tu es payée, que veux-tu de plus?"
Mes 2,5 jours prestés par semaine deviennent un calvaire, je ne vois pas le sens de ce que je fais ni la finalité de mon travail. Je passe mon temps à faire des powerpoint ou des tableaux Excel que personne ne regarde. Moi, Nilay, transformée en bureaucrate…Non mais je rêve!!!! Je commence sérieusement à réfléchir à une démission. En cachette de tout le monde, j'élabore mes futurs plans, mes futures offres pour mes clients. Je vais me lancer en tant que copywriter freelance. Ce n'est plus qu'une question de temps!
Le 3ième déclic: la proposition!
Fin mai. Je rentre de deux semaines de congé. Mais le retour au boulot est difficile. Cette situation me semble de moins en moins supportable. Durant mon absence, une personne de mon réseau professionnel prend de mes nouvelles, elle m'envoie un mail de courtoisie du type "Et toi que deviens-tu?" Comme je l'apprécie (aussi bien professionnellement que humainement), je me confie à elle et lui parle du blog ainsi que de mon envie de devenir copywriter freelance. 24h plus tard, elle me passe un coup de fil avec une proposition à la clé: son organisme de formation a besoin de gagner en visibilité dans la partie francophone du pays et pour cela, ils sont à la recherche d'un partenaire qui pourrait animer leur blog. Mon contact a pensé à moi pour cette mission, mon style d'écriture qu'elle a découvert via Elles ont osé entreprendre! l'a convaincue. Je saute alors au plafond et je dis oui sans hésiter! Fin juin, je pose alors ma démission. Début août, je suis officiellement libre et je commence ma collaboration avec mon premier client. Me voilà donc travaillant à mon compte!
Les 3 éléments à retenir de ma reconversion
Lorsque je raconte cette histoire, la plupart des réactions que je recueille ce sont des "waouh mais quelle audace, tu as osé!" Pourtant, si on décortique la situation et qu'on l'examine à froid ( j'ai volontairement remis ma casquette d'ingénieure pour l'analyse) , cela n'a rien à avoir avec une success story. Trois éléments majeurs ont permis ma reconversion:
J'ai suivi mon intuition en créant ce blog auquel personne ne croyait
Mon réseau. Il n'est certes pas très étendu mais il est constitué de personnes de qualité avec lesquelles j'entretiens un vrai contact.
Ma reconversion n'est pas si radicale que cela: j'ai juste changé de métier. J'écris sur un sujet que je connais (le lean management). Ce dernier me sert de stabilité dans mon changement de carrière. Marie-Martine m'avait expliqué à l'époque cette méthode de l'escalier en gardant un point d'ancrage pour se reconvertir: on avance dans son secteur en changeant de fonction ou alors on exerce son métier mais dans un domaine totalement différent.
Autre détail important à vous signaler, au niveau de mon statut, je n'ai pas encore pris celui d'indépendante à titre principale. Pour ma paperasserie, j'ai fait appel à SMART. C'est une entreprise partagée qui vous permet de développer vos activités et de travailler de manière autonome dans le cadre sécurisé du statut de salarié. Elle gère la partie administrative pour tout ce qui touche à la facturation pour vos clients. Bien-entendu, pour ses services, elle prend un pourcentage de 6,5% de vos prestations. Je trouve personnellement que c'est une bonne option quand on se lance et qu'on est en phase de test.
( Si vous êtes demandeuse d'emploi, un bon plan pour débuter son activité est de vous faire accompagner par des organismes, des incubateurs du type Jobyourself. En effet, pendant votre accompagnement, vous pouvez bénéficier de vos allocations de chômage tout en montant votre business, un joli filet de sécurité donc, renseignez-vous!)
Moralité de ma reconversion
Je vais peut-être vous surprendre mais ma reconversion est loin d'être terminée! Je sais très bien que mon nouveau métier de copywriter n'est qu'une étape. Cela va me permettre de tester de vivre de mes écrits ( vive les nouveaux métiers du web!) car mon rêve à moi, mon but ultime, c'est d'animer une chronique d'un magazine ou d'un journal et parallèlement, écrire des livres. Mais chaque chose en son temps. J'avance pas à pas. Ce que je retiendrai de cette expérience de reconversion, c'est la façon dont elle a ouvert mon esprit, elle m'a rendue plus souple, plus agile. Moi qui suis de nature super angoissée et bien, je peux vous assurer que je suis beaucoup plus sereine quant à mon avenir professionnel (alors que je me lance dans l'entrepreneuriat!). Ses bienfaits sont nombreux mais attention, une reconversion ce n'est pas que du fun, je liste tout cela ci-dessous
Les bienfaits d'une reconversion
vous prenez conscience de vos compétences mais également de vos points d'amélioration
vous obtenez une meilleure connaissance de vous-même (vos envies, vos aspirations, vos valeurs….)
vous devenez moins réfractaire au changement
vous apprenez à prendre des risques calculés
vous savez ce que vous voulez pour votre vie professionnelle mais également personnelle
vous apprenez à avoir confiance en vous
Les points d'attention d'une reconversion
vous devez être prêtes à investir de votre temps ( temps pour les séances de coaching, temps de formation, temps pour aller à la pêche aux infos, temps pour faire les préparations que vous demandera votre coach)
vous allez devoir débourser de l'argent si vous vous faites accompagner
vous allez devoir gérer des montagnes russes émotionnelles
vous risquez d'être incomprises par votre entourage
vous devez êtes prêtes à remettre en question vos schémas de réussites classiques (financier, statut social, ambition...)
vous allez devoir apprendre à être patientes (je suis vraiment culottée d'écrire ça 😀)
Pour terminer sur les coulisses de ma reconversion, je vous fais part d'un coup de gueule. Je suis vraiment fatiguée, voire énervée par tous ces articles, médias qui présentent une reconversion professionnelle comme étant une fin en soi, "trouver son ikigaï", son "big why", sa "mission de vie". Ce n'est pas vendeur de le dire mais décider de se reconvertir, c'est prendre du recul et se poser les bonnes questions quant à sa vie pro sans oublier la perso, les deux étant liées. Les raisons qui vous pousseront à entamer une telle démarche peuvent être diverses et la finalité ne va pas forcément déboucher sur un changement radical de profession. Alors svp, ne vous reconvertissez pas parce que c'est un concept à la mode ou parce que votre meilleure amie l'a fait et a tout plaqué pour aller vivre en digital nomade à Bali. Faites le parce que vous en avez besoin et êtes prêtes à cela!
Mon projet d'écriture: T'as un bug? Appuie sur reset
Pour toutes celles qui découvrent le blog, j'écris un livre qui retrace mon odyssée depuis le jour où je suis tombée en burnout jusqu'à ma surprenante reconversion 5 ans plus tard. La phase d'écriture est terminée. Le manuscrit a été envoyé à la relecture. Cependant, le travail est loin d'être terminé. Les prochaines étapes sont la correction, trouver un graphiste pour la couverture, imprimer le manuscrit et la promotion.
Récemment, j'ai partagé un sentiment intime avec mes abonnées à ma newsletter. Ecrire ce livre a été une vraie thérapie. Ce burnout, je ne l'oublierai jamais, il a profondément bouleversé mon existence. Retranscrire cet épisode de ma vie a été libérateur. La page est tournée, je peux enfin me projeter sereinement dans l'avenir.
Que va devenir le blog?
Alors ça, c'est mon casse-tête chinois du moment. Parti d'une initiative personnelle, je n'avais pas d'ambition réelle pour ce blog, je l'ai plutôt utilisé comme un outil de reconversion. Aujourd'hui, je vois tout ceci sous un autre angle. J'alloue beaucoup de mon temps pour écrire un article de blog. Il y a tout une partie invisible qui est très chronophage (trouver les bons mots clés pour un meilleur positionnement sur google, la mise en forme et l'édition de l'article, la relecture, la correction, la diffusion sur les réseaux sociaux, la newsletter….). Bref, cela ne se résume pas qu'à un simple travail d'écriture. Les interviews, par exemple, demandent beaucoup de préparations mais ce sont aussi les publications le plus consultées, elles apportent une réelle valeur ajoutée à mes lectrices.
Je vais être transparente, j'ai pensé à comment monétiser mon blog mais je n'ai pas trouvé le bon modèle économique. Elles ont osé entreprendre! est un petit blog, cela n'aurait aucun sens de créer du contenu "premium" consultable uniquement par un système d'abonnement payant. Je suis assez partagée. Soit je garde ce blog comme une vitrine, un labo où je peux me permettre d'exprimer toute ma créativité soit j'en fais vraiment un projet à part entière. Voilà à ce que je pense: transformer Elles ont osé entreprendre! en un magazine en ligne pour femmes actives. Je cible les femmes issues du middle management et qui ont décidé, par un élément déclencheur, d'entreprendre une vie professionnelle leur ressemblant. Mon public serait donc des femmes qui aiment lire, soucieuses de leur vie pro ainsi que de leur vie perso. Il serait question d'entrepreneuriat mais j'aborderai également des thèmes connexes comme: l'équilibre vie privé/vie pro, développement personnel…..Ce média deviendrait un webzine traitant d'un sujet sérieux, nos vies professionnelles, tout en le faisant avec beaucoup d'humour et de légèreté. Car mon but, c'est de vous informer, vous faire réfléchir, vous apporter des solutions mais également de vous détendre et de vous faire sourire après une journée de travail éreintante. Qu'en pensez-vous? Si vous avez des idées, elles sont les bienvenues, vous pouvez m'en faire part en me contactant.
Par contre, je ne sais pas si pour le moment j'ai suffisamment d'énergie pour porter un tel projet. Cela va exiger que je parte à la recherche de sponsors, d'organisations, de business Angels qui seront prêts à financer une telle initiative. En attendant, j'ai décidé d'écrire un article mensuellement. Depuis que je fréquente assidument la toile, je constate à quel point nous baignons dans de l'info obésité. Je ne veux pas participer à la production massive de contenus. Je vais faire exactement tout le contraire de ce que préconisent tous les gourous du web marketing. Je veux donner une tournure journalistique à ce blog et créer des articles de fond et de qualité. Ca ne m'intéresse pas d'écrire des posts du genre rédaction web " les 5 astuces pour devenir une super entrepreneure". Internet est suffisamment saturé avec ce type de publications, je ne veux pas en rajouter une couche 😉
Le (ou les mots) de la fin
L'année qui vient de s'écouler à été l'une des plus intenses professionnellement et humainement. J'ai eu l'occasion de faire des rencontres hyper enrichissantes. J'ai été frappée de constater que des femmes qui occupaient des postes à responsabilités n'avaient pas hésité à franchir le cap et à créer leurs propres jobs. Pourtant, ce n'est pas tous les jours rose pour elles, elles ont sacrifié un certain confort de vie. Et lorsque je leur ai demandé si elles éprouvaient des regrets, elles m'ont toutes répondu qu'elles ne reviendraient plus en arrière! Beaucoup d'entre elles se sont tournées vers des métiers de coaching, de bien-être, d'entre-aide. Pour la plupart, elles sont les fournisseurs et clientes de l'une de l'autre, évoluant ainsi dans une économie circulaire.
Ma vision du monde du travail et de l'entrepreneuriat a également évolué. Lorsque j'étais salariée, je croyais qu'il n'y avait qu'un seul modèle: travailler 8 à 10 h par jour, faire carrière dans une ou plusieurs entreprises. Quant aux entrepreneurs, je les voyais soit comme des business men ou women à la tête d'un empire financier soit comme des gérant(es) du Delhaize 😀. L'entrepreneuriat a mille visages. On peut entreprendre et travailler à son compte parce qu'on est les dignes descendants de Rockefeller ou par envie d'exercer sa passion ou encore parce qu'on désire construire une vie professionnelle à son image. Je pense que je fais partie de cette dernière catégorie.
D'après mes lectures, mes rencontres, j'observe également que le monde des entreprises va avoir affaire à un sacré challenge: le nombre en augmentation des burnout, bore-out, brown-out forcent des salarié(e)s talentueux(ses) à quitter ce système. D'une manière ou d'une autre, elles devront évoluer et remettre en question leur mode de fonctionnement.
Je clôturerai ce post de la rentrée par un aveu: jusqu'à aujourd'hui, je ne regrette absolument pas d'avoir posé ma démission et de tenter cette aventure. Bon, d'un point de vue financier, avec ma première mission en freelance, j'arrive seulement à payer mon loyer et mes factures ( c'est déjà ça 😉) Mais en contrepartie, je me suis offerte un luxe qui a une valeur inestimable à mes yeux: ma liberté! Certes, grâce à cette reconversion, j'exerce une activité qui me plaît, dans laquelle je me retrouve complètement et m'éclate. Pourtant, cette introspection m'a offert bien plus que ça: elle m'a fait prendre conscience que je ne suis pas faite à travailler dans des super-structures à sept niveaux de hiérarchie et à entrer dans le "moule". Elle m'a également ouvert les yeux sur la richesse de mon expérience passée: que ce soit mon burnout ou mes jobs précédents, ils me servent de puit à "connaissance de moi-même". J'ai vraiment acquis une flexibilité d'esprit: si je me rends compte que l'entrepreneuriat ou le freelancing ne sont pas faits pour moi, ben c'est pas grave dans l'absolu. Des tas de solutions existent. Qui sait, redeviendrai-je peut-être salariée ou me lancerai -je en gérante d'une franchise? Tout est possible, je ne me ferme à aucune opportunité. Et rien que pour tout ce que j'ai gagné en maturité, confiance en moi, cette démarche de reconversion en valait le coup!
Et vous? Avez-vous un projet pour cette rentrée? Vous sentez-vous prêtes pour une reconversion? Et si vous avez déjà entamé un tel processus, qu'avez-vous appris?
Vous avez aimé cet article? N'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter de Celles qui osent! pour recevoir le prochain post. J'accueille une formatrice freelance qui nous détaillera comment elle s'est lancée totalement à son compte en passant par un statut complémentaire. Elle nous expliquera aussi pourquoi on doit s'inspirer du génie Beethoven!
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